Le virus de l'Ebola continue sa progression en Afrique et le risque d'apparition de cas en Europe est de plus en plus plausible, ce qui conduit l'Union européenne à débloquer 2,9 millions d'euros pour la recherche de traitement de ce virus.
A l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement efficace contre le virus, même si plusieurs traitements existent, dont un Japonais. Cet antiviral, disponible à une échelle industrielle, est en cours d'évaluation par l'équipe de l'Inserm du Dr Denis Malvy, spécialiste des maladies tropicales au CHU de Bordeaux. Les chercheurs pensent que la molécule du favipiravir pourrait contribuer à diminuer l'expansion du virus dans les premiers jours d'apparition des symptômes, mais cela reste à vérifier. Les résultats seront connus en Janvier.
Dans le même temps, L'Etablissement Français du Sang a pris en charge le développement de la sérothérapie. Ce procédé consiste à purifier du plasma de personnes guéries d'Ebola pour en extraire les anticorps afin de pouvoir les réinjecter à des malades. Des essais seront réalisés en Afrique de l'Ouest afin d'évaluer l'efficacité de ce traitement. Les résultats seront connus en février ou en mars.