Le 12 septembre dernier, un décret a été publié au Journal Officiel procédant à diverses modifications des dispositions réglementaires relatives aux activités de collecte et d'utilisation du sang humain.
Ce décret introduit la notion de sécurité transfusionnelle associée à l'hémovigilance : « La sécurité transfusionnelle a pour objectif d’identifier les dangers ayant causé, causant ou susceptible de causer des incidents ou des effets indésirables qui ont menacé, menacent ou peuvent menacer la santé des donneurs ou des receveurs afin d’en éliminer ou d’en réduire les risques associés. ». Ainsi, les correspondants d'hémovigilance seront maintenant les correpondants d'hémovigilance et de sécurité transfusionnelle.
Des modifications sur la formation du personnel relative à l'ensemble de la chaine transfusionnelle, ont été apportées. Ce décret intègre également la réforme de la biologie médicale (loi du 30 mai 2013) et la réforme de l'hôpital relative aux patients (loi du 21 juillet 2009).
Des évolutions importantes ont été ajoutées, comme la réalisation des entretiens préalables au don du sang par les infirmières encadrées par un médecin. Jusqu'à présent seuls des médecins étaient autorisés à réaliser cet acte. Ce dispositif est pris par dérogation à l’article R. 1222-17 du code de la santé publique pour une durée de deux ans.