Les premiers résultats de l’enquête sur les particules noires présentes sur les machines de dons de plasma sont « rassurants », puisque ces particules sont probablement du sang coagulé et non des substances toxiques.
Suite à des incidents survenus avec les machines à dons de plasma, Haemonetics, l'Etablissement Français du Sang (EFS) et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avaient pris la décision d'arrêter l'utilisation de ces machines.
Près de 300 machines, utilisées pour le don du plasma, ont été mises à l’arrêt, par mesure de précaution suite à l'apparition de particules noires, afin de permettre de prendre le temps de réaliser des enquêtes supplémentaires.
Les lanceurs d'alerte avaient dénoncé la présence de ces particules, qui selon eux provenaient de l'usure des joints utilisés pour la séparation du plasma du sang du donneur, par l'automate Haemonetics lors des dons de plasma.
Christelle Ratignier-Carbonneil, la directrice générale adjointe de l’ANSM a publié les premiers résultats de l'enquête. Cette enquête est rassurante. Elle a mis en évidence que les particules noires seraient probablement du sang coagulé.
La directrice générale adjointe de l'ANSM a précisé que même si ces premiers résultats écartent l'idée de particules toxiques, les investigations vont se poursuivre pour mieux comprendre le problème de ces machines.