Actualité du don de sang et de la transfusion
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Israël veut ouvrir le don de sang aux homosexuels

photo des produits sanguins et de leurs tubes pour analyses

Le Ministre de la Santé d'Israël, Nitzan Horowitz, fraîchement intronisé, a annoncé son souhait de lever les restrictions sur le don du sang pour les hommes ayant eu des relations sexuelles avec un homme, comme cela a été fait dans plusieurs pays.

Durant de nombreuses décennies, les hommes homosexuels ou bisexuels étaient exclus complètement du don de sang, afin d'assurer la sécurité des receveurs de produits sanguins. L'évolution des connaissances permet dorénavant de faire évoluer ces restrictions.

Dans le cadre de cette évolution, en 2018, le ministère de la Santé avait mis en œuvre une procédure de double-analyse pour une période d’essai de deux ans. Ce qui signifie que les hommes homosexuels et bisexuels n’avaient plus à respecter une période d'abstinence pour pouvoir donner leur sang.

Cette double-analyse consiste pour le plasma thérapeutique à réaliser une analyse de sang une première fois après le don, et une deuxième fois avant la transfusion. Le sang est conservé dans un congélateur dédié pendant quatre mois.

Comme plusieurs pays ces dernières années, le Ministre de la santé d'Israël souhaite faire évoluer les critères de sélection des donneurs de sang homosexuels ou bisexuels, afin de garantir la sécurité des receveurs et dans le même temps ne pas stigmatiser cette population.

A ce stade, le Ministre de la santé n'a pas précisé vers quelle évolution il souhaite aboutir : une ouverture totale du don de sang avec les mêmes critères de sélection que pour les hétérosexuels, ou une réduction de la période sans relation sexuelle avec un homme.