Actualité du don de sang et de la transfusion
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Dangers de la transfusion varient selon les pays

photo d'une poche de sang

Depuis des décennies, la sécurité transfusionnelle s'est développée afin de rendre celle-ci plus sûre. Néanmoins, les dangers de la transfusion sanguine sont toujours présents et varient considérablement d'un pays à l'autre, notamment par rapport aux spécificités des pays.

Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 108 millions d’unités de sang sont collectées annuellement dans le monde. 50 % de ces dons de sang proviennent des pays à revenus élevés qui représentent 20 % de la population.

Alors que le risque de contamination par un virus est très faible dans ces pays à revenus élevés, dans les autres pays, la transfusion sanguine est une source de contamination. 5 % des nouveaux cas de VIH déclarés chaque année sont dus aux ransfusions sanguines. De plus, entre 8 et 16 millions d’infections par l’hépatite B et environ 4,7 millions de cas d’hépatite C ont pour origine le sang contaminé.

Ces différences sont essentiellement dues à une proportion importante de personnes infectées dans la population qui de ce fait augmente le risque de dons de sang contaminés, même si des analyses sont réalisées sur les poches de sang.

Même si le risque de contamination par les virus est très faible dans les pays à revenus élevés, la transfusion sanguine n'est pas tout de même sans danger. Comme tous médicaments, la transfusion peut conduire à des effets indésirables chez le receveur, notamment des réactions allergiques. Ces réactions allergiques peuvent conduire à des urticaires, des difficultés respiratoires, la baisse de la pression artérielle et des nausées.

La France, comme le Royaume-Unis, ont une particularité. Les transfusions sanguines peuvent conduire à la transmission de la maladie de Creutzfeldt-jakob. Alors que les pays à faibles revenus, notamment ne présente aucun risque de contamination de ce type. C'est pour cela, que les français sont exclus du dons de sang dans plusieurs pays dont le Japon.

Afin de réduire le maximum les risque, même si le risque zéro ne sera jamais possible, les chercheurs testent autant des nouveaux traitements sur les poches afin de desactiver les agents pathogènes, que les analyses en laboratoire afin de rendre les produits sanguins de plus en plus surs.