Il y a quelques jours, les 17 experts convoqués par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis ont débattu durant deux jours sur l'exclusion des homosexuels au don de sang et sont finalement resté sur l'exclusion définitive des homosexuels.
Avant cette réunion, les opposants à cette interdiction ont mis en avant que les connaissances scientifiques et médicales actuelles ne justifiaient plus cette interdiction. Un comité consultatif du ministère de la Santé a recommandé à la mi-novembre que cette interdiction soit remplacée par la possibilité aux homosexuels de donner leur sang dès lors qu'ils n'avaient pas eu de relation sexuelle avec un autre homme dans les 12 derniers mois.
Lors de ces deux jours de débat, les experts ont invité plusieurs groupes concernés. Ainsi, Sarah Warbelow, de Human Rights Campaign, un groupe de défense des lesbiennes et des homosexuels, a démontré que les données scientifiques ne justifient plus cette interdiction et que les recommandations du ministre de la Santé ne vont pas assez loin. D'autres intervenants ont présenté leur conviction comme Peter Sprigg, un responsable de l'organisation conservatrice Family Research Council, qui est contre le changement de la réglementation.
Après tous ces débats, le groupe d’experts indépendants de la FDA a conclu les deux jours de réunions sans se prononcer sur un éventuel assouplissement de l’interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang. Il a décidé de se laisser du temps pour la réflexion, sans dire quand la décision finale sera prononcée.