Afin de mieux comprendre les jeunes générations et donc les futurs donneurs de sang potentiels, l'Etablissement Français du Sang (EFS) en collaboration avec l'institut de santé publique d'épidémiologie et de développement de Bordeaux a mené une enquête nationale en 2012.
Cette enquête, dont les résultats viennent d'être publiés par l'EFS, a été réalisée à l'aide d'un questionnaire accessible sur internet aux étudiants. Ce sont 8 434 étudiants, âgés de 18 à 30 ans qui ont participé à cette enquête. Les femmes étaient largement majoritaires avec 6 260 réponses.
Parmi les réponses, deux tiers étaient déjà des donneurs de sang. Ainsi, l'enquête n'est pas représentative de la population étudiante dans son ensemble, mais permet tout de même de mieux comprendre ces futurs donneurs. Ainsi, pour les filles, la peur de faire un malaise (41,7%), de l'aiguille (31,5%) ou d'avoir mal (28,5%) est un frein pour passer à l'acte. Pour les garçons, l'absence de passage à l'acte est un manque de temps (38,5%) et des horaires incompatibles (27,9%).
Cette enquête permet également de comprendre les dispositions qui permettraient à ces étudiants de devenir des donneurs de sang. En effet, selon les sondés, la réalisation de don du sang avec des proches serait une motivation (58%) comme habiter ou étudier à proximité d'une collecte de sang (47,4%), connaître les lieux et horaires de collectes ( 44,4%), être mieux informé (34,2%) et d'avoir un proche transfusé (23%).