Afin de faire évoluer le questionnaire pré-don qu'utilise la Société Canadienne du Sang avant chaque don, Santé Canada a financé une étude sur deux ans pour 400 000 $, qui devra permettre la mise en place d'un nouveau questionnaire.
Cette étude réalisée par la professeure OmiSoore Dryden, adjointe au Département d’études des femmes, des genres et de la sexualité à l’Université Thorneloe à Sudbury, a déjà débuté et a donné ses premières conclusions et réactions des responsables du don de sang au Canada.
La professeure OmiSoore Dryden estime que le questionnaire contient du langage raciste vis à vis des hommes noirs d'Afrique et des Caraïbes, et des attitudes rétrogrades par rapport à la communauté gay. Elle se demande pourquoi le Togo et le Cameroun sont spécifiés dans le questionnaire.
La Société canadienne du sang a rapidement réagi sur son site internet, en indiquant que les règles d’exclusion sont basées sur les facteurs de risque et non sur l'origine géographique, l’origine raciale ou ethnique du donneur.
La Société canadienne du sang dit vouloir trouver une solution à long terme, qui privilégie la sécurité des patients, tout en réduisant au minimum les répercussions sociales sur certains groupes de personnes.