Tout sur la transfusion a souhaité regarder la culture du don du sang dans un autre pays européen ayant des principes de dons semblables à la France. La Grèce a été choisie car elle est en deuxième position européenne avec 40% de donneurs, après l'Autriche, contre 38% pour la France (moyenne européenne 31%).
Ce qui oppose la Grèce à la France est l'apport de l'état sur la mobilisation des donneurs. En France, le don du sang est une cause nationale et régulièrement le ministère de l'éducation modifie ses programmes afin que le don du sang soit expliqué à l'école. L'état aide l'EFS dans ses campagnes de communications. En Grece, l'état ne s'implique pas autant dans la sensibilisation des donneurs de sang.
Alors que l'EFS réalise des collectes mobiles dans toute la France, et que les sites fixes sont implantés dans ses plus grandes villes, le Centre de Transfusion de la Grèce a localisé essentiellement ces centres de prélèvements à Athènes.
Les associations des donneurs de la Grèce sont moins nombreuses qu'en France mais font un travail remarquable chez les plus jeunes, moins de 25 ans, (31% des donneurs) par rapport à la France (21% des donneurs), où leur travail est indispensable pour le recrutement des donneurs, mais la sensibilisation des plus jeunes semble avoir moins d'impact.
Le fait que la Grèce a de meilleurs résultats que la France réside essentiellement sur la mobilisation des familles dont leurs proches sont touchés par la transfusion de produits sanguins. Ces familles donnent massivement et deviennent des donneurs réguliers par la suite.