En République de Guinée, de nombreuses femmes décèdent suite à une hémorragie du post-partum, faute de disposer de suffisamment de stock de sang pour assurer leur bonne prise en charge.
L’hémorragie du post-partum est un saignement qui survient chez la femme après l’accouchement, soit immédiatement, soit dans les 24 heures qui suivent, avec une perte de sang équivalente à un demi-litre ou plus.
Les principales causes peuvent être une paresse de l’utérus qui ne se rétracte pas assez vite après la délivrance du placenta (atonie utérine), la rétention d’une partie du placenta ou un de ses neufs cotylédons, une déchirure vaginale, ou une rupture utérine qui invite à la prise en charge chirurgicale (hystérectomie). L’hémorragie peut survenir immédiatement après la délivrance ou plusieurs heures, voire jours après.
C’est pourquoi la surveillance de la patiente, après la naissance assurée par la sage-femme, est absolument essentielle. Mais en République de Guinée, la problématique n'est pas la surveillance, mais l'impossibilité de prendre les mesures adéquates dans de telles situations.
De ce fait, cette perte de sang massive reste la première cause de mortalité maternelle liée à la grossesse. Pour améliorer la situation, les Centres de Transfusions Sanguines oeuvrent pour augmenter les stocks de sang.