Actualité du don de sang et de la transfusion
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L'Institut de Veille Sanitaire garantit la sécurité des transfusions sanguines

logo de l'institut de veille sanitaire

Depuis 1998, la sécurité des receveurs de transfusions sanguines est notamment assurée par les différentes contre-indications mises en place afin de selectionner les donneurs de sang présentant le moins de risques pour le malade.

Le choix et le suivi des contre-indications est réalisé grâce à l'étude épidémiologique des donneurs de sang. Cette étude est réalisée tous les ans par l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) en partenariat avec l’Etablissement français du sang (EFS), le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA), le Centre national de référence (CNR) du VIH et des virus des hépatites B et C en transfusion sanguine, de l’Institut national de la transfusion sanguine (INTS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

Les analyses sur les donneurs permettent donc de déterminer la prévalence des différentes maladies pouvant être transmises lors des transfusions sanguines. Lorsque l'EFS découvre qu'un donneur est porteur d'une infection, celui-ci est vu par un médecin de l'EFS afin de déterminer les raisons de cette infection. Ainsi, ces raisons peuvent éventuellement devenir une nouvelle contre-indication au don du sang ou confirmer une contre-indication existante.

Dernièrement, le groupe de travail déterminant les contre-indications s'est réuni sous l'autorité de la direction générale de la santé afin de revoir la pertinence de la contre-indication vis à vis des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Ce groupe de travail a donc évalué une mesure alternative à l'exclusion à vie, en excluant exclusivement les hommes ayant eu plusieurs partenaires dans les douze derniers mois avec d'autres hommes, afin de se rapprocher aux contre-indications pour les hommes hétérosexuels ayant eu plusieurs partenaires dans les quatres derniers mois. Cette réévaluation a déterminé que la modification de l'exclusion définitive des homosexuels hommes pourrait induire une augmentation du risque résiduel de transmission du VIH par transfusion sanguine.