Alors que les machines de prélèvement de plasma de la marque Haemonetics ne sont plus utilisées depuis septembre 2018 suite à la présence de particules noires dans les poches, l'affaire revient à la une des médias.
En effet, l'Etablissement Français du Sang (EFS) avait dû prendre une décision historique l'année dernière en retirant l'ensemble des machines de plasmaphérèse de la marque Haemonetics, conduisant à des perturbations importantes dans l'organisation des dons de plasma en France.
Ces derniers jours, l'affaire est revenue sur le devant médiatique, suite aux articles des médias "France Info" et "Bastamag", qui ont réalisé une enquête en commun sur le sujet et qui présentent les faits sur cette affaire dans leurs journaux.
Face à cette situation, l'EFS a rapidement fait un communiqué sur leur site internet. Dans ce communiqué, l'EFS rééxplique les faits de l'affaire afin de s'assurer qu'aucun mensonge ne sera diffusé sur cette affaire.
Depuis de nombreux mois et dès les premières alertes, des études et expertises indépendantes ont été menées. Toutes ont démontré l’absence de risque avéré sur la santé. Toutes ces études ont été rendues publiques. Mais au nom du principe de précaution, en lien avec les autorités sanitaires, nous avons jugé dès le mois de septembre 2018 qu’il était préférable de suspendre l’utilisation de ces machines associées à un système spécifique de prélèvement à usage unique dans l’attente des résultats d’analyses plus approfondies qui ont toutes confirmé, aujourd’hui encore, cette absence de risque avéré pour les donneurs. Cette mesure de précaution ne s’applique pas au don de plaquettes par aphérèse compte tenu de l’absence d’événement ou de risque avéré.
Actuellement, une procédure judiciaire est en cours contre Haemonetics France, Haemonetics Monde, l'EFS et l'ANSM. Les juges devront donc faire la lumière sur cette affaire et déterminer les responsabilités éventuelles de chacun.