Les représentants des bénévoles du don du sang alertent avec un communiqué de presse les parlementaires, sur le manque de moyens des Établissements Français du Sang (EFS) pour assurer leurs missions.
Dans la perspective de l’examen par l’Assemblée nationale du PLFSS 2023 qui adoptera le budget de la Sécurité Sociale, les participants se sont inquiétés des moyens financiers et humains qu’ils estiment devoir être impérativement alloués à l’EFS.
Les Présidents des Unions Départementales et des Comités Régionaux pour le Don de Sang Bénévole ont en effet constaté une dégradation inquiétante de la situation du service public de l’EFS, notamment dans le domaine des conditions de travail des salariés.
Selon ce communiqué, depuis mai 2022, le nombre d'emplois vacants est passé de 200 à 300 (infirmier-e-s et médecins) et malgré sa motivation, le personnel « est à bout » et l’activité ne saurait être maintenue sans déroger au droit du travail.
Ce manque de personnel a conduit à l'annulation de 1069 collectes de dons du sang entre le 1er janvier et le 12 septembre 2022, impactant considérablement les stocks de sang partout en France. Ce manque de personnel conduit également à réduire les prélèvements de plasmas pour la fabrication de médicaments dérivés du sang.
Face à cette situation, la FFDSB alerte les parlementaires des deux chambres et le Ministre de la Santé sur la nécessité de doter l’EFS en moyens financiers et humains, lui permettant de faire face aux besoins, dès cet automne 2022, et de préparer la période courant jusqu’à 2025, date à laquelle l’usine du LFB d’Arras sera opérationnelle pour la production des « Médicaments Dérivés du Sang ».