Les dons de sang, de plasma et de plaquettes permettent de sauver des vies par l'intermédiaire de transfusions sanguines. Mais les dons de plasma permettent également de sauver des vies par l'intermediaire de médicaments.
Ces médicaments provenant de dons de plasma sont appelés médicaments dérivés du sang. Il s'agit notamment de l'albumine, des facteurs de coagulation ou encore des immunoglobulines d'origine humaine. Ces médicaments permettent de traiter 500 000 malades par an.
Certains dons de plasma permettent également de sauver la vie des nouveaux-nés tous les jours en France. Ainsi, les gamma-globulines anti-D provenant de donneurs de plasmas sont injectées chez les femmes Rhésus négatif durant leur grossesse afin d'éviter qu'elles ne s'immunisent vis à vis de l'antigène D. Cette immunisation peut avoir de graves conséquences pour les futures grossesses, pouvant conduire à la mort du foetus.
En Australie, James Harrison, un Australien de 78 ans, donne son sang chaque semaine depuis près de 60 ans car son plasma contient de l'anti-D. Grâce à cela, il a permis durant toutes ces années la mise au point de ce traitement à destination des femmes enceintes.
Surnommé "l’homme au bras en or", cet homme a permis de réduire considérablement, avec l'aide des médecins, le nombre de décès chez les nouveaux-nés à cause d'une incompatibilité érythrocytaire entre la mère et l'enfant. La Croix rouge australienne estime que les 1 000 dons de plasma réalisés par l'australien ont sauvé environ deux millions de bébés. Considéré comme un héros dans son pays, il a gagné de nombreux prix.