Malgré certains refus de personnes étrangères à réaliser des dons de sang, l'Etablissement Français du Sang (EFS) précise que toute personne étrangère peut donner son sang, si l'entretien médical a permis de vérifier l'aptitude du donneur de sang.
Cette précision intervient à la suite du refus par l'EFS d'un réfugié ukrainien de donner son sang, non pas du fait de son inaptitude au don ou d'une contre-indication médicale, mais du fait qu'il ne comprenait pas les questions lors de l'entretien médical.
En effet, un élément important de l'entretien médical est de s'assurer que le don de sang ne présente aucun risque pour le donneur et pour le patient qui recevra les poches de sang prélevées. La compréhension entre la personne réalisant cet entretien et le donneur est donc essentielle.
L'EFS précise toutefois qu'il est possible de faire l'entretien médical dans une autre langue que le français, si le personnel de l'EFS a l'aptitude de parler la même langue que le donneur ou si le donneur vient avec un interprète.
Les précisions apportées par l'EFS ont pour but de rappeler qu'il n'y a aucune discrimination et que chaque refus d'un donneur de sang est justifié et expliqué au donneur.