Au Maroc, une proposition de loi, initiée par le groupe haraki (MP) à la Chambre des représentants, ambitionne d'inclure le groupe sanguin dans les données biométriques de la carte nationale d'identité électronique.
Quatre députés du groupe haraki à la Chambre des représentants ont déposé une initiative législative visant à moderniser les articles 4 et 5 de la loi n°04.20 relative à la carte nationale d’identité électronique (CNIE).
Ce projet a pour objectif d’améliorer l’efficacité des interventions d’urgence et de promouvoir la culture du don de sang au sein de la population. Faire figurer le groupe sanguin des citoyens sur ce document officiel, transformant ainsi la CNIE en un outil de sauvegarde sanitaire immédiate.
Selon le mémorandum explicatif, cette réforme répond à un impératif vital: accélérer les procédures médicales lors d’accidents graves ou de crises sanitaires imprévues. En rendant cette information accessible en un clin d’œil, les secours pourraient adapter leurs interventions sans délai, évitant les erreurs transfusionnelles.
Un argument d’autant plus fort que le Maroc fait face à une demande croissante en sang, notamment pour les groupes rares. En inscrivant le groupe sanguin sur un support quotidiennement utilisé, le législateur entend sensibiliser la population à l’importance du don hématologique.
Structurée en deux articles, la proposition du groupe haraki prévoit l’intégration obligatoire du groupe sanguin au recto et au verso de la CNIE, aux côtés des données biométriques existantes ainsi que l’entrée en vigueur immédiate après publication au Bulletin officiel.