En France, 80% de la population est favorable au don de sang alors que seulement 4% de la population donne son sang à l'Etablissement Français du Sang (EFS). L'absence du passage à l'acte est souvent due à des idées reçues.
Idée reçue n°1 : Le don de sang fait mal. Même si l'introduction de l'aiguille n'est pas agréable, la douleur n'est pas plus importante qu'une piqûre d'insecte ou qu'un prélèvement de sang au laboratoire. Cela est du à l'utilisation d'aiguille affutée et oblique lors du don de sang.
Idée reçue n°2 : Le don de sang prend trop de temps. La réalisation du don de sang en lui-même ne dure que 10 minutes. Ce qui est très court. Les donneurs doivent toutefois rester un peu plus pour réaliser l'entretien pré-don et profiter d'une collation. Ils passent donc un bon moment à profiter de l'ambiance joyeuse du don de sang.
Idée reçue n°3 : Il faut être à jeun pour donner son sang. Cette idée est complétement fausse et bien au contraire, le donneur de sang ne doit jamais être à jeun. Avant de donner son sang, il faut donc avoir mangé normalement, et pas trop gras.
Idée reçue n°4 : Je peux attraper une maladie. Le don de sang est très sécurisé pour le donneur de sang. Le dispositif de prélèvement est stérile et mis en place devant le donneur de sang afin de lui montrer le dispositif à usage unique. De plus, une désinfection complète de la zone de ponction est réalisée afin d'éviter le passage des germes de la peau dans le sang.
Idée reçue n°5 : Le don de sang va trop me fatiguer. Après un don de sang, les donneurs de sang sentent une légère fatigue. Mais cela n'empêche pas de continuer sa journée normalement, ou d'aller travailler. Par contre, le sport après le don de sang est contre-indiqué. Pour un premier don de sang, il est préférable de ne pas prévoir une journée chargée.
Idée reçue n°6 : J'ai été refusé, je ne pourrais jamais donner mon sang. Le refus au don de sang a deux objectifs: protéger la santé du donneur de sang et protéger le malade qui recevra les poches de sang. Lors d'un refus au don de sang, le médecin ou l'infirmière explique les raisons de ce refus et précise si le refus est temporaire. Si c'est le cas, vous pourrez revenir donner votre sang.