Alors que les hommes gays et bi pouvaient donner leur sang exclusivement après un an sans relation sexuelle avec un homme, la Cour suprême du Brésil a levé ces restrictions pour réduire les risques de pénurie.
Actuellement, avec la pandémie du coronavirus, de nombreux pays réflechissent à ouvrir le don de sang aux hommes ayant eu des relations homosexuelles, avec des approches très différentes selon les pays (avec délai d'abstinence ou non).
Ces évolutions en cours sont le résultat des associations LGBT, qui oeuvrent depuis des années dans les différents pays, pour que les exclusions des donneurs de sang soient réalisées sur des critères de situations à risque et non pas du simple fait d'être homosexuel.
Au Brésil, la Cour suprême a donc décidé que la période d'abstinence d'un an avant de pouvoir réaliser un don de sang n'était plus justifiée scientifiquement. Les hommes ayant eu des relations sexuelles avec un homme (HSH) peuvent dorénavant donner leur sang sans restriction particulière.
Cette levée des restrictions du don de sang des HSH n'a pas été une décision facile et unanime des juges. En effet, seulement 7 des 11 juges de la Cour suprême ont voté la levée de cette interdiction, se joignant au juge Edson Fachin, qui estime que la législation était discriminatoire.