Le gouvernement américain a annoncé, la semaine dernière, l'assouplissement immédiat des conditions d'ouverture du don de sang aux homosexuels et aux bisexuels, en raison d'une pénurie grave de dons due à l'épidémie de Covid-19.
Comme en France, la pandémie a provoqué l'annulation de nombreuses collectes de sang, initialement organisées dans les établissements scolaires et les entreprises. Au 17 mars, 2700 collectes de dons du sang avaient déjà été annulées, soit 86 000 dons en moins.
Afin de réduire la baisse des dons de sang, le gouvernement a décidé d'en modifier les critères. Ainsi, les personnes ayant fait un tatouage ou un piercing, et celles s'étant rendu dans un pays où existe le risque de paludisme, pourront donner leur sang après trois mois. Il a également décidé de réduire cette restriction à trois mois pour les homosexuels.
Avant cette annonce, les homosexuels pouvaient réaliser un don de sang dès lors qu'ils n'avaient pas eu de relation sexuelle avec un homme durant les 12 derniers mois, comme l'ensemble des personnes dont la restriction a été modifiée.
"A la fin de l'épidémie, la règle des trois mois devrait rester en place" a précisé Peter Marks, de la FDA, dans un communiqué.