A la suite de la découverte d'un cas d'une personne porteuse du virus West Nile à Nîmes (Gard), une nouvelle mesure de sécurisation des produits sanguins labiles a été mise en place afin d'éviter tout risque de contamination des receveurs.
Le 2 octobre 2015, un premier cas de personne porteuse du virus West Nile a été diagnostiqué à Nîmes. C'est le premier cas en France depuis 2003. Même si ce cas n'est pas grave, les autorités de la santé ont décidé d'éviter tout risque pour les receveurs.
Ce virus porté par des chevaux contaminés est transmis chez l'homme par l'intermédiaire du moustique. Plusieurs cas de chevaux infectés avaient été détectés dans le Gard, l'Hérault et les Bouches-du-Rhône, mais aucun cas de transmission vers l'homme depuis le 2 octobre.
L'Agence Régionale de Santé (ARS), face à ce cas, a décidé de mettre en charge une sécurisation des produits sanguins labiles dès le 10 octobre. Dorénavant, les médecins des collectes de sang demanderont aux donneurs de sang s'ils ont séjourné dans le mois qui précède dans les départements du Gard, de l’Hérault ou des Bouches-du-Rhône.
Les donneurs de sang ayant séjourné dans ces régions ne seront pas exclus du don de sang du fait de la faible probabilité d'avoir été contaminés. Mais le virus West Nile sera recherché dans le sang du donneur par mesure de sécurité. S'il est positif, le sang sera détruit. Ces nouvelles mesures de sécurisation seront mises en place durant une période de 28 jours à partir du 10 octobre.