Actualité du don de sang et de la transfusion
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Premier cas de contamination par transfusion

Concentré de globules rouges près à la délivrance

Les autorités sanitaires de l'état américain de la Virginie-Occidentale ont annoncé le premier cas de contamination par le virus du Nil occidental à la suite d'une transfusion sanguine durant le mois d'août.

Les moustiques transmettent le virus du Nil occidental en le capturant sur les oiseaux infectés avant de le transmettre aux humains et aux animaux. Ce virus entraîne une fièvre forte et brutale souvent accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires, un gonflement des ganglions du cou et parfois des troubles du comportement, des éruptions cutanées et des propos incohérents.

Mais certaines personnes sont infectées par le virus, mais ne développent aucun symptôme, ne leur permettant pas de soupçonner toute contamination et par conséquent ne pouvant être exclues du don de sang pour éviter la transmission de ce virus.

L’incident spécifique s’est produit dans le comté de Hardy, comme l’ont confirmé le Center for Disease Control. Les données ont montré que le don de sang provenait de « donneurs de sang présumés virémiques » (PVD), qui ont été testés positifs pour le virus dans leur sang après le don, mais qui ne présentaient aucun symptôme au moment du don.

Aux États-Unis, 27 États ont signalé des cas d’infection humaine par le virus du Nil occidental en 2023, soulignant la nature généralisée du problème, sans toutefois rapporter de contamination par transfusion sanguine.

Les conclusions du CDC indiquent que 80 % ne présentent aucun signe de virus, tandis qu’une personne sur cinq présente des symptômes tels que de la fièvre, des éruptions cutanées et des maux de tête.