Depuis trois ans de guerre en Syrie, les problèmes de services de soins se multiplient ainsi que le système transfusionnel du pays. Ce constat a été évalué par l'ONG internationale Save The Children et publié dans un rapport du 9 mars 2014.
Ces problèmes du système de santé conduisent à la mort de centaines d'enfants, les premières victimes de ces problèmes. Ce rapport décrit donc le système de santé comme il a été découvert par l'ONG, en précisant que la situation doit être plus grave car la situation de guerre n'a pas permis à l'ONG d'enquêter partout dans le pays.
Dans cette situation de guerre, les médecins ne disposent plus de locaux permettant de réaliser des opérations (60% des hôpitaux et 38% des établissements de soins du pays ont été endommagés ou détruits). Ces opérations sont réalisées dans des caves insalubres.
En ce qui concerne le système transfusionnel de la Syrie, l'ONG fait le constat édifiant pour lequel les établissements de santé des villes ne disposent ni d'unité de transfusion, ni de systèmes réfrigérants pour le stockage des poches, ni même de matériel pour déterminer le groupe sanguin ou tester et dépister le sang. Pour assurer les transfusions sanguines des patients, notamment les malades atteints de thalassémie, la transfusion est réalisée, dans certains cas de bras à bras, revenant ainsi au début de la création de la transfusion.