Actualité du don de sang et de la transfusion
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Quel est le devenir de l'INTS ?

photo d'une infirmière réalisant une transfusion de sang

Officiellement, rien n’est décidé. Pourtant, depuis plusieurs semaines, les 144 salariés de l’Institut national de la transfusion sanguine (INTS) sont inquiets et essaient de connaitre leur devenir auprès des autorités.

Cette inquiétude intervient depuis le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), paru le 19 décembre, qui considère que cet institut pourrait être dissous en faveur d'une répartition de ses responsabilités et activités.

Mis sur pied après l’affaire du sang contaminé, l’INTS devait servir de référence, par ses activités « de recherche et de formation », à « la sécurité transfusionnelle, la prévention des risques et l’adaptation aux évolutions techniques et scientifiques ».

Interpelée par les salariés lors du conseil d’administration du 2 mars, la directrice adjointe de la santé, Anne-Claire Amprou, n’a pas voulu confirmer le sort réservé à l’institut. La réponse avait beaucoup d'ambiguité sur l'avenir de l'INTS.

Face à ce risque qui a des conséquences sur l'organisation de la transfusion sanguine, notamment en permettant à l'Etablissement Français du Sang (EFS) d'avoir le monopole dans le domaine transfusionnel, les salariés de l'INTS ont lancé une pétition auprès du public.

Cette pétition intitulée : « Pour la garantie de la sécurité transfusionnelle, non à la disparition de l’INTS. » a déjà dépassé les 9 000 personnes, dont « de nombreuses fédérations de donneurs de sang bénévoles, ainsi que des structures de recherche étrangères.