Après avoir mis en place des recommandations spécifiques pour éviter la contamination des malades par le virus Zika par transfusion sanguine à Miami, les Etats-Unis ont décidé de tester l'ensemble des dons de sang pour limiter le risque.
Au mois de février, la plupart des pays européens ont adopté des dispositifs destinés à réduire le risque de transmission du virus Zika lors des transfusions sanguines. Ces états ont majoritairement décidé d'exclure temporairement les personnes ayant séjourné dans une zone concernée par l’épidémie, pendant une période allant de 21 à 28 jours.
Dans un premier temps, les Etats-Unis avaient choisi la même stratégie. Il y a quelques semaines, ils ont renforcé leur dispositif en réalisant un dépistage systématique dans les zones où une transmission locale a été avérée (Porto Rico et les comtés de Miami-Dade et de Palm Beach en Floride).
Cependant, la publication récente dans le New England Journal of Medecine de deux cas documentés de transmission du virus par transfusion au Brésil, et la progression de l’épidémie, notamment en Floride et à Porto Rico, ont conduit à mettre en place de nouvelles dispositions.
Ainsi, depuis le 31 août, il a été décidé de mettre en place le dépistage du virus Zika des produits sanguins dans l'ensemble du pays et le plus rapidement dans les zones les plus exposées (Alabama, Arizona, Californie, Géorgie, Hawaii, Louisiane, Mississippi, le Nouveau-Mexique, New-York, la Caroline du Sud et le Texas).