Actualité du don de sang et de la transfusion
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Situation du don de sang dans les pays du Maghreb

logo du don du sang repr�©sentant un coeur rouge

Que ce soit au Maroc, en Algérie ou en Tunisie, les stocks de sang sont au plus bas, selon les autorités des différents pays du Maghreb, qui lancent un appel à la mobilisation au moment des départs en vacances.

Le besoin en sang est universel, mais l’accès au sang pour toutes les personnes qui en ont besoin ne l’est pas. Les pénuries de sang sont particulièrement criantes dans les pays africains. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), seulement la moitié du sang nécessaire à la transfusion chaque année dans la région africaine est actuellement collectée. 

Que ce soit au Maroc, en Algérie ou en Tunisie, les réserves sont trop basses. Face à cette situation, les centres nationaux de transfusion sanguine (CNTS) multiplient les appels aux dons de sang auprès de la population pour augmenter les stocks.

Pour rappel, les produits sanguins sont des ressources essentielles à la bonne prise en charge des patients, et aucun médicament ne peut les remplacer. Le don de sang est donc indispensable pour assurer la prise en charge des patients.

L'Algérie, premier pays dans le continent africain en matière de dons de sang depuis une dizaine d’années, a une moyenne de 13,98 de donneurs sur 1 000 habitants, suivi du Maroc (9/1000)  et de la Tunisie (8/1000). Mais selon l’Agence nationale du sang (ANS), ce chiffre "appréciable reste insuffisant". 

Au Maroc, seulement 4 200 poches de sang sont stockées au CNTS. Pourtant, le pays devrait disposer de 7 000 poches pour atteindre le minimum de 7 jours de réserves sanguines recommandées par l’OMS. 

Quant à la Tunisie, elle dispose d’un stock de sang estimé à cinq jours. Pour éviter un risque de pénurie causé éventuellement par une nouvelle vague du coronavirus, le CNTS multiplie les campagnes de don de sang depuis le mois de janvier dans tout le pays.