Après s'être vu refuser un don de sang par l'Etablissement Français du Sang (EFS) en raison d'un faible taux de fer, une mère de famille a découvert être atteinte d'anémie et, par la suite, on lui a diagnostiqué un cancer colorectal.
Grâce à un don du sang, Laura a découvert qu’elle souffrait d’une anémie. Par la suite, une coloscopie a révélé une tumeur sténosante de 50 millimètres autour de son côlon, plus précisément dans la partie distale. Ce cancer colorectal de stade 2 aurait pu passer inaperçu si elle n'avait pas tenté de donner son sang.
"Comment donner mon sang m'a sauvé la vie." C’est ainsi que Laura, sur Tiktok, a commencé sa vidéo publiée sur le réseau social. Dans celle-ci, la mère de famille revient sur cette mésaventure, qui lui a permis d'être sauvée.
Il y a quelques mois, elle a décidé de donner son sang après avoir été contactée par l'EFS, dans le cadre des campagnes de promotion du don de sang où les donneurs de sang sont appelés pour les inciter à redonner leur sang.
Elle a finalement accepté de donner son sang. Avant le don, comme pour chaque donneur de sang, un test de dépistage est réalisé sur le bout du doigt pour mesurer le taux de fer. Le taux était faible, l'EFS a donc refusé son sang pour assurer sa santé et lui a recommandé de consulter son médecin généraliste.
Ce dernier lui demande de faire une prise de sang qui révèle une anémie. Le medecin lui a prescrit du fer et de l'acide folique pendant quatre mois. En parallèle, le professionnel de santé lui a conseillé d’effectuer des examens supplémentaires, plus précisément un test immunologique fécal qui permet de détecter la présence de sang.
Ces tests étaient positifs. Après une consultation chez un gastroentérologue, le diagnotic tombe. Laura est atteinte d'une tumeur sténosante de 50 millimètres autour de son côlon, plus précisément dans sa partie distale.
Plus tard, un scanner a confirmé qu'il s'agissait d'un cancer colorectal de stade 2. Heureusement, il ne s'est propagé ni à des ganglions ni à d'autres organes. "Si je n'avais pas donné mon sang, je ne sais pas combien de temps ce cancer serait resté dans mon corps"précise Laura.