Alors qu'une femme atteinte de surdité souhaitait donner son sang à Rennes, le médecin de la collecte de sang n'a pas accepté que celle-ci réalise le don de sang, suite à un problème de communication lors de l'entretien médical.
Laura, 23 ans et sourde profonde depuis sa naissance, décide de donner son sang lors d'une collecte de sang dans le centre ville de Rennes. Mais le médecin de la collecte lui refuse la possibilité de donner son sang. Un choc pour laura qui en a parlé sur Facebook.
Ce premier don lui laisse un goût amer. Pourtant lors de l'entretien avec le médecin, elle lui a expliqué qu'elle lisait sur les lèvres et qu'il suffisait qu'il parle doucement. Mais Laura, qui constate que la communication est difficile, lui propose alors de communiquer par écrit.
Mais cela ne changera pas, et au bout de quelques minutes, le médecin, qui selon laura n'a pas fait d'effort, décide d'arrêter l'entretien et ne lui permet pas de donner son sang. Selon le médiateur de l'Etablissement Français du Sang (EFS), les consignes ont été respectées, car la réglementation impose au médecin ou à l'infirmier d'avoir des réponses fiables lors de l'entretien.
L'EFS, face à ce problème, a décidé de trouver une solution pour permettre aux personnes sourdes de donner leur sang. Pour cela, une expérimentation a été mise en place au CHU de Grenoble. Si le résultat est positif, cette situation pourrait à l'avenir, être évitée.
En attendant, l'EFS a proposé à la jeune femme un rendez-vous pour pouvoir donner son sang avec des dispositifs spécifiques, pour assurer la communication entre le médecin et la donneuse. Laura se satisfait que les choses puissent évoluer dans la société.